Tout public à partir de 7 ans
[Création 2017]
Distrib/Coprod
Texte de Luc Tartar édité chez Lansman Editeur
Mise en scène Agnès Renaud
Avec Brice Coupey, Diane Regneault, Dorine Cochenet ou Marion Bottollier
Scénographie Michel Gueldry
Marionnettes Paulo Duarte
Lumières Véronique Hemberger
Costumes et accessoires Anne Bothuon
Univers sonore Jean de Almeida
Musique Ghislain Louvard
Régie Jérémy Pichereau
Production Compagnie L’Esprit de la Forge en convention avec la DRAC Hauts-de-France, la Région Hauts-de-France et le Conseil départemental de l’Aisne
Coproduction Maison des Arts et Loisirs à Laon (02), Pôle Culturel La Lanterne à Rambouillet (78), avec le soutien de l’Adami, la Spedidam et Beaumarchais-SACD (bourse d’écriture et aide à la production)
Remerciements Ville de Saint-Quentin (02), Le Tas de Sable – Ches Panses Vertes, pôle des arts de la marionnette (80), La Fileuse – friche artistique (51), Le Jardin Parallèle (51)
Madame placard à l’hôpital Luc Tartar
« Dans mon caisson isothermique,
Petit greffon attend l’âme sœur,
Je suis un cœur bien romantique,
Je vous espère, à toute à l’heure »
Il est neuf heures et quart. Fin de journée, Madame Placard est en retard. Dans le local à poubelles de l’hôpital, Madame Placard parle toute seule. Voilà qu’une poubelle se met à parler, à bouger. Madame Placard soulève le couvercle : il y a quelqu’un dans la poubelle ! C’est un garnement, un enfant des rues que Madame Placard attrape par les cheveux et qui s’enfuit dans les couloirs de l’hôpital.
Madame Placard poursuit l’enfant dans l’hôpital mais la voilà qui perd son chemin. La nuit, l’hôpital est un monde étrange, un dédale de couloirs aux portes secrètes, derrière lesquelles on rencontre des phénomènes : la femme en morceaux, l’homme malade comme un chien, le greffon (un petit cœur qui attend qu’on le transplante). A tous, Madame Placard demande son chemin, raconte un peu son histoire…
C’est dans la chambre stérile, au chevet de l’enfant-bulle, que Madame Placard retrouve l’enfant-poubelle. Derrière la paroi infranchissable, l’enfant-bulle possède un bien précieux, une règle graduée qui mesure la douleur. Mais comment faire pour s’en emparer ? …
Luc joue sur les mots et les maux. Dans une langue concrète et poétique. Et c’est cette langue-là, ce cri du cœur qui dit nos failles, nos blessures, nos luttes d’homme qui nous remuent les entrailles. Zac, l’enfant des rues, s’engouffre dans les couloirs de l’hôpital et trace la voie d’un parcours sensible, d’un voyage à l’intérieur de nous-mêmes, à la rencontre de ceux qui nous composent, des « autres » qui ont marqué notre vie et nous ont laissé leur empreinte. Ce voyage initiatique est avant tout une quête de soi et de « l’autre », qui aboutit à une vraie rencontre entre ces deux enfants.
Tous ces patients croisés dans les couloirs de l’l’hôpital nous dit quelque chose de notre humanité : face à la douleur, il reste l’amour et la consolation.
Accompagnement culturel
Pour voir les différentes formes autour du spectacle, cliquer ici.